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Doriane Accadblet « Quand la démangeaison d'écrire saisit un homme, rien ne peut le guérir que le grattement de la plume. » [Samuel Lover]

La passion d'écrire est quelque chose qui vous prend comme ça, sans prévenir, et qui ne vous laisse réellement jamais. C'est tout au moins comme ça que je le perçois. Quand on a le bonheur de tomber dedans, il n'y a plus rien pour nous en sortir, pas une seule bouée de sauvetage, pas la moindre lumière de phare. On a l'impression d'être autiste, aveugle de ce qui nous entoure, comme possédé jusqu'à ce que les mots s'étalent sur les feuilles au rythme des idées qui ne cessent d'affluer dans notre esprit. Et seulement là on se sent libérer. Jusqu'à la prochaine vague d'inspiration.

Pour moi, la contagion s'est faite alors que j'avais dix-sept ans. Or, on n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans. Assoiffée de lecture en tout genre, les mondes que je lisais sur papier en faisaient naître d'autres dans mon esprit. Rapidement, j'ai ressenti l'oppression que l'on peut ressentir lorsque l'on est obsédé par une idée bien précise. J'avais besoin d'écrire et ça ne s'arrêtait pas. Des heures passées devant le clavier sans ressentir le besoin de faire autre chose. Des mots défilant sur l'écran, devenant des phrases, des paragraphes, des chapitres et des histoires tout entières que parfois, j'avais le courage de partager avec d'autres. J'étais devenue dépendante.

Toutes mes idées n'ont pas trouvé dans mon esprit, la valeur nécessaire pour être dévoilés. Mais certaines ont désormais un titre, une date de naissance reconnue dans le monde de l'édition. « Un conte d'Aelises » et « Je t'aime bordel » sont les deux premiers romans sortis de mon esprit pour rejoindre une autre surface : celle du livre édité. Bien sûr, vous trouverez ici toutes les informations les concernant mais aussi des renseignements sur d'autres écrits qui ne sont pas encore arrivés à maturité.

Je vous laisse donc ici, libre de voyager dans les pages de ce site, à la découverte d'un univers… Celui que déverse ma plume.

Doriane M.Accadblet